Nom du projet

Chantiers d'insertion Ecologiques

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L’équipe de prévention spécialisée (éducateurs et psychologue de rue) de la Sauvegarde26 sur le territoire du Crestois pays de Saillans a la capacité de porter des chantiers éducatifs (chantiers rémunérés sur la base du smic) auprès des jeunes qu’elle accompagne au niveau socio-éducatif (84 en 2022).

Nous souhaiterions réorienter nos chantiers autour de l’urgence écologique et des transformations nécessaires à conduire, pour pouvoir échanger avec nos jeunes sur cette question majeure pour leur avenir.

Pour autant, il est nécessaire de conserver des supports qui permettent également de travailler sur les prérequis à leur employabilité (objectif premier des chantiers).

Les supports de chantier que nous imaginons à cette heure pourraient être de végétaliser des espaces ne présentant qu’un faible intérêt en termes de captation Carbone, de biodiversité et de captation des eaux de pluie. Nous avons ainsi pensé à des ronds-points, des espaces de pelouse ou d’autres lieux. Ceci pourraient appartenir à des collectivités territoriales (communes, EPCI) et pourquoi pas à des entreprises

Nous souhaiterions intégrer en début de chantier l’intervention d’un professionnel en capacité de sensibiliser les jeunes sur l’importance, l’impact et le sens de leur action. Nous souhaitons que ce temps soit rémunéré, comme l’on rémunère les formations de sécurité en entreprise parfois.

Nous sommes ouvert à toutes idées auxquelles nous n’aurions pas encore pensé en lien avec la transition écologique

Commune

crest

Carto

Contacts

Coutin Alexis Crest / Aouste / Piegros / Mirabel,
  Message

Type de projet :

Associatif

Structure porteuse :

Equipe de prévention de la Sauvegarde26

Soutiens et partenaires :

Biovallée, communes, EPCI, association d’éducation populaire dans le champ de l’écologie

Etat d'avancement :

Idée

Echelle du projet :

Intercommunalité

Personnes impliquées :

8

Sens du projet :

Comme beaucoup de français, l’été nous a marqué.

Il n’est plus possible de travailler avec des jeunes sans aborder l’urgence climatique et les solutions existantes. Difficile de prétendre œuvrer en protection de l’enfance sans s’attacher à cette menace et chercher, à la juste place, à faire notre part comme nous y invite la légende amérindienne.

Notre projet d’équipe est déjà très dense et il est difficile pour nous d’intégrer cette dimension sans lâcher d’autres axes du projet (prévention des pratiques à risques, décrochages scolaires, problématique d’insertion). Les besoins sont trop importants.

Si on ne peut lâcher nos 3 axes d’interventions prioritaires, nous pouvons élargir les champs et objectifs de certains outils comme par exemple les chantiers éducatifs. De la même façon, nous souhaitons intégrer la question de l’éco-anxiété à d’autres actions de prévention en santé mentale que nous menons déjà.

Objectifs :

Nous souhaitons aborder ces questions en proposant à nos jeunes une expérience concrète, une expérience qui dépasse l’approche médiatique, souvent synonyme de sensationnel, d’angoisses, de culpabilité ou de relativisme). La prise de conscience écologique est pour beaucoup une affaire de déclic. Nous espérons offrir ce déclic pour certains, au travers d’une expérience concrète.

Nous espérons également mettre en contact des jeunes issus d’un environnement socio-culturel ou cette question seraient peu présente, relativisée, voire contestée, et peut-être faire évoluer les représentations sur ce sujet. 

Nous misons aussi sur l’influence que les jeunes ont entre eux, au travers de leur interactions permanentes, notamment à l’ère des réseaux sociaux. L’éducation, ou plutôt la sensibilisation, par les pairs en quelques sorte.

Enfin, permettre à des jeunes de s’engager dans une action locale, à leur mesure, réaliste et réalisable, semble être une façon efficace de lutter contre l’éco-anxiété.

Plan d'action :

  • Le recrutement : profitez de cette étape pour positionner le chantier dans ses enjeux : les compétences psycho-sociales liées à l’insertion et au monde professionnel (objet historique de l’outil) et les enjeux, d’une moins une part d’entre eux, liés à l’urgence écologique et à la transition nécessaire.
  • L’ouverture du chantier par une sensibilisation des jeunes par un professionnel compétent sur ces questions.
  • Le chantier : Cette étape pourrait également être un lieu de collaboration entre nos jeunes, l’équipe d’éducateur et d’autres partenaires et acteurs comme les services techniques des collectivités territoriales, des associations d’éducation populaire, des habitants bénévoles
  • La fin du chantier : Bilan, ressentis

 

Nous recherchons :

Une enveloppe pour salarier les jeunes (23 euros de l’heure TTC), ainsi 1000 euros permettrait de financer environ 43 heures de chantier.

Mutualisation de moyens avec les services techniques des collectivités territoriales, ou avec d’autres acteurs associatifs du territoire : prêt de matériel (pelles, pioches, mini-pelle si besoin…), dons d’arbres (Veauvy, ou autre pépiniériste), dons de compost et de broyat de bois, tout matériel utile à une action de végétalisation.

Les salaires des éducateurs sont déjà financés.

 

Aide souhaitée :

L’équipe de la sauvegarde s’occupe de l’organisation, de la coordination et de la conduite du projet en lien avec les partenaires financiers et opérationnels, avec les représentants du territoire de l’action, les jeunes et leurs familles le cas échéant.

L’équipe s’appuiera sur son ancrage territorial, son audience auprès des jeunes de la vallée, les réseaux sociaux et les médias locaux pour communiquer en amont et en aval sur le projet

Il nous manque :

L’un des objectifs de ce projet est de conduire une expérience pilote permettant ensuite, au travers de l’analyse des difficultés et des écarts, de modéliser un nouveau type de chantier. Les éducateurs de prévention à Die et à Loriol pourraient être intéressés par ce type de chantiers. Un potentiel d’essaimage sur la vallée peut donc s’imaginer.

Nous espérons ainsi pouvoir en faire la promotion et le financer sur des enveloppes plus conséquentes.

Accord du propriétaire ?

Oui