Jardins de la Vallée

Centre agroécologique et social en Biovallée

 

Contexte :

Afin de répondre aux problématiques de souveraineté alimentaire et de cohésion sociale, je propose la création d’un lieu liant production agricole et participation citoyenne.

Dans de nombreuses villes (Montréal par exemple), on assiste au développement de jardins partagés, ou communautaires. Ces lieux permettent aux citadins de travailler une parcelle de terre, de participer à une communauté potagère, ce qui à pour conséquence d’accroitre le sentiment d’appartenance à un groupe commun, de partager les savoirs, et, plus symboliquement, de produire des biens agricoles en circuits courts (souvent en agriculture biologique).

En milieu rural, le défi n’est pas tant d’accroitre la quantité de nourriture, mais d’inclure les citoyens dans le processus de sa création. Si des jardins partagés existent déjà ça et là, ils sont pour la plupart petits par leur taille, réservés à une « micro communauté », laquelle est presque entièrement exempte, dans sa représentation, des catégories  socioprofessionnelles les moins avantagées.

Notre territoire ne part pas de rien. Plusieurs initiatives locales (Alvéoles, Colibri, Oasis de Serendip, etc.), menées par des associations et particuliers, sont de beaux exemples de collaborations fructueuses  entre habitants, collectifs, entreprises, collectivités locales, etc.

L’offre sur Crest se fait plus rare. Ce n’est pas le foncier qui manque, pourtant, et encore moins les énergies.

 

Proposition :

Sans trop rentrer dans les détails, qui nécessiteraient d’être imaginés collectivement, j’ai en tête un lieu pluriel, multifonctionnel, au montage juridique ambitieux, qui permettrait de regrouper différentes volontés, qu’elles soient individuelles, communautaires, entrepreneuriales, scientifiques, etc.

Cela pourrait être un véritable laboratoire agroécologique et social, soutenu par les collectivités locales (Biovallée, communauté de commune, ville de Crest, région, département).

Il regrouperait des serres (pourquoi pas une serre tropicale, écrin de biodiversité, pour voyager sans prendre l’avion ?), une pépinière (dont la vente des arbres et plantules générerait des revenus), un jardin partagé d’envergure, dont les récoltes seraient redistribuées aux adhérents, ou vendues aux cantines scolaires. Ce ne sont là que quelques idées, qui restent à être creuser, débattues, etc.

Ce lieu serait un centre d’éducation populaire, où les élèves de la vallée pourraient apprendre le sens du travail de la terre, l’écologie, la solidarité, la biologie, etc.